› CONTEXTE

Séoul, 2014.
À 14h34 exactement, une énorme explosion retentit dans l’immense gratte-ciel abritant les laboratoires Myeong & co. La ville entière est sous la fumée noire, la déflagration a expulsé des milliers de débris métalliques, touchant les citoyens jusqu’à des centaines de mètres à la ronde. Séoul s’est arrêtée pendant des jours, des semaines. Les secours ne cessaient d’aller et venir pour aider les personnes touchées. Il y eu des dizaines de victimes et un nombre incalculables de blessés.
Ceux qui étaient les plus proches de l’explosion ont reçu des morceaux de verre, de métal, se sont souvent retrouvés estropiés. Myeong & co, qui possédait un second bâtiment plus en retrait de la ville, a décidé d’offrir aux victimes les plus marquées des soins spécifiques. Or, c’était une information secrète, et qui l’est toujours restée. Pour éviter aux victimes de se retrouver mutilés définitivement, ils ont testé sur eux leur nouvelle technologie K-ROCH. Il s’agit de membres, de partie de corps reconstituées, mais entièrement électroniques et métalliques, le tout recouvert d’un astucieux caoutchouc reproduisant la peau humaine. Il se trouve que certains de ces membres K-ROCH avaient été imbibés d’une substance verte, l’Esther 328, une autre produit expérimental. Les chercheurs avaient rapidement cessé cette imprégnation, s’apercevant que les membres métalliques se modifiaient à leur contact.

Mais tous les K-ROCH, sans exception, ont été apposés sur les victimes de l’explosion. Ces derniers, après des semaines d’hospitalisation dans un lieu à  l’abri des regards, sont revenus à leur vie normale, tout à fait remis sur pieds.
Mais changés à jamais.
Les matériaux et substances utilisés par les laboratoires Myeong & co étaient issus de recherches non terminées et abandonnés, et dont on voulait surtout se débarrasser. Les corps des victimes se sont lentement modifiés intérieurement. Il se déroulait des choses anormales. Tout à coup, leur organisme ne supportait plus qu’un seul aliment. Ils étaient doués de capacités qui sortaient de l’ordinaire. Ils sont devenus comme des armes humaines, dissimulées au milieu des gens normaux.
Et il y avait les autres victimes. La fumée qui s’était répandue sur Séoul avait touché les gens les plus sensibles, des gens qui paraissait-il réagissaient à un gène encore méconnu, appelé gène ‘C66’. Ils sont tous gravement malades, de toutes sortes de maladies depuis l’explosion, et la plupart d’entre eux sont condamnés à plus ou moins loin terme.

Il y a eu de nombreuses plaintes à Myeong & co, par toutes les victimes touchés par ces phénomènes paranormaux. La solution d’après les laboratoires ? L’argent. Car c’est avec l’argent que les expériences vont continuer et que l’on pourra trouver des remèdes. Mais tout le monde ne croit pas à l’épilogue heureux promis par Myeong & co.
Tout cela va plus loin. Des organisations, des bandes se sont créées qui mettent à profit les capacités de tous les blessés de l’explosion. Mentalement, physiquement, les pouvoirs se développent et donnent une nouvelle dimension au genre humain.

 

 
© Madara